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Gay Vacant: Bad Medicine de Noel Alejandro : beau porno au goût amer

Bad Medecine – Noel Alejandro

 Bad Medicine de Noel Alejandro : beau porno au goût amer
Il aura fallu attendre plus d’un an pour découvrir le nouveau court-métrage porno gay du talentueux Noel Alejandro. Le réalisateur espagnol était notamment occupé à assurer le montage des films de la non moins douée Erika Lust. Voici donc Bad Medicine qui nous propose d’assister à un plan cul à la fois sauvage et hédoniste au cœur des bois entre deux très jolis garçons.
Ian Grey, la vingtaine, fin, avec une casquette, croise le regard de Aitor Bravo (l’un des modèles les plus hot du porno espagnol), la trentaine ultra sexy, viril et très bien bâti. Ils ont envie l’un de l’autre, ne se parlent pas, se sautent dessus. Pelles excitantes, baisers sur tout le corps dont les bruitages sont délicieusement amplifiés pour stimuler le spectateur… Les deux modèles vont parfaitement ensemble, sont très joliment filmés (la caméra s’attarde sur leur visage, les parties de leurs corps, les effleure…). Noel Alejandro prête une attention toute particulière à des détails qui font la différence : les gestes furtifs du déshabillage, le gland d’un grand sexe raide qui se frotte contre les fesses, le son du cadre naturel.
Disons-le franchement : le film est hyper hot et la mise en scène confirme tout le bien que l’on pouvait penser, artistiquement parlant, de ce jeune pornographe / vidéaste. C’est intense, à la fois naturel et chorégraphié, chargé en érotisme (les délicats filets de bave d’Aitor dans la bouche de son passif…). Sans avoir besoin de scénario, le film captive, fait éclater la beauté du sexe sans engagement entre deux beaux garçons. Mais il y a un MAIS et à mon sens pas des moindres. 
https://twitter.com/GayVacant/status/889119038978355200
Pour la première fois dans une de ces productions enthousiasmantes du porno indépendant, le sexe filmé est sans préservatif. Si même la nouvelle vague du porno commence à faire du bareback, on est vraiment pas aidés. Ici c’est d’autant plus dérangeant que tout est somptueux, magnifié, donne envie. Alors oui, on sait bien, comme le panneau d’introduction le précise : les modèles sont professionnels, testés, ne faites pas ça chez vous, c’est de la fiction… A titre tout personnel, moi ça me dérange. Le Sida existe toujours même s’il y a eu des progrès en matière de traitement et de recherche. Ca peut paraître bête mais après avoir tellement attendu ce nouveau film, en découvrant qu’il n’était pas safe j’avais la boule au ventre. Ca m’a sacrément gâché le plaisir. Je me suis permis de contacter directement le réalisateur sur Facebook pour lui demander pourquoi il n’avait pas opté pour le port du préservatif, pour lui exprimer mes doutes, ma gêne, ma déception. Pour lui dire qu’à mes yeux, même si je doute que ce soit volontaire de sa part, il renvoie au spectateur, et aux jeunes en particulier, qui sont de plus en plus imprudents, un message dangereux. Il a répondu simplement :

qu’il n’aimait pas l’idée de jouer au prof ou au papa avec son public.

Mais ne va-t-il pas de sa responsabilité d’artiste de donner l’exemple ? Quand on veut filmer la beauté du sexe, ne doit pas penser aussi à la bonne santé ? Nous ne sommes plus dans les années 1970, il y a eu des morts. Je suis de plus en plus attristé de noter un vrai relâchement, un désengagement, sur cette question dans le x gay ces derniers temps. Michael Lucas s’y est mis, retournant sa veste après des années de prévention, et sublime désormais le no capote avec la belle photographie et les moyens XXL de ses productions, même topo pour les sublimes boys de BelAmi qui font des orgies en se dosant. Et dans notre cher hexagone, Menoboy sortait à la fin de l’année dernière un duo unsafe en prétextant que les mecs étaient en couple et en s’agaçant qu’on puisse ne pas trouver ça très chouette…
(Source : popandfilms.com)
Je t’invite aussi à découvrir ” TRIVIAL
Mon avis personnel concerant les écrits ci-dessus ” Je me suis permis de contacter directement le réalisateur sur Facebook pour lui demander pourquoi il n’avait pas opté pour le port du préservatif, pour lui exprimer mes doutes, ma gêne, ma déception.”
 
Quand on réalise un film tel qu’il soit, on ne peut pas toujours se soumettre à certaines conditions. La guerre aussi tue ! Et pourtant dans les films de guerre on voit des mecs avec des fusils qui tuent, des soldats qui violent. On peut parler aussi de certains jeux vidéo. Oui, les fameux jeux interdit au moins de 18 ans où l’on doit tuer certaines races. Cela n’est qu’un simple exemple, car on peut aller encore plus loin.
Pour moi, il faut laisser place à la créativité telle qu’elle soit.
Par contre, il faut faire comprendre aux jeunes et pas qu’aux jeunes d’ailleurs. Que tout cela reste un film, un jeu vidéo, une conception artistique … Que tout cela ne se passe ainsi dans la vie réelle. A tout moment tout peut basculer.
ALORS oui, je suis pour la prévention ! Nous ne sommes pas dans un monde utopique ! 
 
Il faut faire comprendre que OUI tu peux choisir de ne pas mettre de préservatif comme dans le film, mais est-ce que tu sais ce que tu risques à ne pas en mettre ?
Ce n’est pas tout de dire ce n’est pas bien ! Il faut expliquer.
Alors Oui je reviens à la prévention.
Pour revenir a celui qui a prévenu le réalisateur du film. J’espère qu’il a contacté toutes les productions PORNOS aussi pour indiquer son inquiétude et ses doutes. MDRRRRRRR.
Pendant cette perte de temps, il aurait très bien pu voir comment faire une certaine prévention dans son article NON ? Car il exprime que SES DOUTES.
Bref, une petite parenthèse. N’hésite pas laisser ton commentaire pour alimenter ^^
 

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